80 - Évolution de la "conscience".
Pour évoluer, il est souhaitable à chaque instant présent,
d'être dans l'amour en pleine "conscience", si possible dans l'état de 'Grance Simplicité',
relié au 'Un potentiel illimité', à ce qui est, aux autres,
au mieux que notre "conscience" puisse être,
pour favoriser le bonheur de tous (dont nous même).
Mais pourquoi la plupart des "consciences" des personnes ne s'améliorent pas, n'évoluent pas ?
Parce que les personnes s'identifient à leurs egos (leurs faux soi), et se trouvent très bien comme cela.
(Je rappelle que l'ego regroupe: le corps physique + le mental/raisonnements/croyances + les comportements automatiques ou attachements).
Les personnes croient que leurs egos se sont leurs caractères,
et donc pensent qu'elles ne peuvent pas se changer
(ces personnes n'ont pas "conscience" de leurs "consciences").
Mais, malgré l'identification de la plupart des êtres à leurs egos ;
les "consciences" de certaines personnes s'améliorent, évoluent.
Sur le fond, pour qu'une "conscience" s'améliore, évolue, il est nécessaire
de développer l'expression de sa "conscience", et de maîtriser son ego:
1 - En prenant "conscience" de ce que l'on est profondément, réellement:
sa "conscience". Donc en ne s'identifiant pas à son ego.
2 - En étant à chaque instant en liens "subtils" avec le 'Un potentiel illimité', les autres "consciences".
3 - En comprenant comment l'ego s'est constitué:
Au début de l'existence de la "conscience";
la "conscience" a un faible niveau de "conscience" (superficiel),
c'est à dire, par exemple, que la "conscience" ne perçoit pas sa "conscience".
Ce qui fait qu'au début, un ego se constitue sans "conscience",
simplement en constatant les plaisirs que nous éprouvons et que nous souhaitons reproduire, et les souffrances que nous souhaitons fuir. Et nous enregistrons ces informations; afin que si des événements dans le passé ont favorisé des plaisirs nous les recherchons; et si des événements dans le passé ont favorisé des souffrances nous les fuyons.
Et nous accumulons et stockons ces informations dans un hangar que l'on appelle l'ego ;
Pour ensuite utiliser ces informations de manière automatique, sans "conscience".
4 - En prenant "conscience" de la structure et de la composition de l'ego:
un hangar à comportements automatiques (attachements) et à raisonnements mentaux récurrents.
5 - En prenant "conscience" du fonctionnement de l'ego:
Stockages automatiques de déclencheurs et d'effets dans des situations antérieures;
puis lorsque qu'un déclencheur qui est présent dans l'ego apparaît dans notre vie quotidienne,
l'ego déclenche automatiquement l'effet associé à ce déclencheur (pour rechercher un plaisir, ou fuir une souffrance)
6 - En comprenant pourquoi le comportement de l'ego n'est pas le plus adapté pour vivre heureux.
Notre ego n'est pas le plus adapté à conduire notre vie, à nous améliorer, à vivre heureux avec les autres.
Parce que l'ego n'a pas de liberté, il ne sait qu'agir de manière automatique,
toujours pareil, sans s'adapter aux situations nouvelles et aux autres.
l'ego est régis par ses programmes pré inscrits dans le hangar de l'ego.
l'ego ne sait donc qu'accumuler, sans pertinence, sans vue globale pour le bonheur de tous.
Alors que notre "conscience" est libre, reliée de manière "subtile" aux autres "consciences" ;
s'adapte aux situations nouvelles, et perçoit les actions cohérentes pour le bonheur de tous (et tout cela de manière instantané).
7 - En déconnectant les déclenchements automatiques de nos attachements.
Mais d'abord, en prenant "conscience" que nos attachements
sont des comportements automatiques qui ont été mis en place dans un contexte donné:
Par exemple: Lorsque l'on était enfant, si on nous a agressé
et que nous allions nous cacher et que nous ne disions plus rien;
et que nous avons imprimé inconsciemment en nous même
ce comportement automatique de protection.
Mais aujourd'hui les contextes ont changés, et nos comportements automatiques
(liés à des attachements à un comportement que l'on a enregistré)
ne sont souvent plus adaptés aux nouveaux contextes.
Si je reprend le même exemple que précédemment ;
si une fois adulte on garde inconsciemment le comportement automatique
de ne rien dire si on perçoit de l'agression;
cela va nous poser des problèmes pour trouver, dans des contextes tendus,
des solutions avec les autres ; ce qui engendre des souffrances pour nous même et les autres.
Et ensuite, il est important de prendre "conscience" que si nos attachements ont été mis
(ou que nous les avons mis inconsciemment) à un moment donné, dans un contexte donné;
cela veut dire que si les attachements ont été mis, on peut les enlever.
A chaque instant on peut observer en pleine "conscience" ses énervements, ses colères, son stress,
ses tristesss, ses déceptions, ses désespoirs, ses effondrements, ses dépressions;
qui sont généralement les effets de nos attachements.
En observant à chaque instant la cause de ces effets;
on peut déconnecter progressivement les déclenchements automatiques de nos attachements.
Ce ne sont pas les autres qui nous font souffrir, mais nos attachements;
et se rappeler que les attachements c'est comme la drogue, au début c'est parfois agréable;
mais a terme, il n'y a pas de drogués heureux;
et 1 seul attachement peut prendre le contrôle de notre vie;
(par exemple notre attachement au sexe, à la valorisation, à vouloir tout contrôler...)
Plus de détail au chapitre 26-Déconnecter un attachement.
8 - En ne s'enfermant pas dans ses perceptions.
En ne s'enfermant pas dans ses certitudes, ses raisonnements mentaux récurrents, ses dogmes.
En prenant aussi "conscience" que l'on a souvent tendance à fonctionner
comme si les autres fonctionnaient comme nous.
Aussi, à chaque instant en pleine "conscience"; on peut décider de se voir tel que l'on est,
comme par exemple : Égoïste, manipulateur, dictateur;
et pas tel que notre ego le souhaite,
comme par exemple : Altruiste, écoutant les autres, tolérant.
On peut aussi décider :
De voir les autres tel qu'ils sont (de ne pas les idéaliser, ni les diaboliser).
D'écouter les autres.
De comprendre les autres (leurs sentiments, leurs besoins).
D'être attentif aux comportements automatiques des autres.
De comprendre les fonctionnements des autres (différents des nôtres).
De respecter les libres arbitres et les décisions des autres.
De ne pas vouloir changer les autres (d'ailleurs il n'y a qu'eux qui peuvent se changer).
D'aimer les autres.
Et en s'ouvrant aux autres; on observe que nos perceptions et fonctionnements sont différents de ceux des autres ;
on prend alors "conscience" que l'on se voit, que l'on voit les autres et le monde
au travers de nos lunettes teintées (au travers de nos attachements et de nos certitudes mentales).
9 – En allant voir les partie cachées de nous même.
En ne masquant plus, en s'observant en pleine "conscience",
on prend "conscience" qu'il y a des éléments cachés en nous même:
des zones d'ombre, des attachements cachés, des ombres noires et gluantes,
des peurs que l'on ne veut pas voir, pas entendre, pas toucher, pas sentir; et qui nous perturbent.
Ces zones d'ombres; c'est une partie (temporaire) de nous même; et on peut les observer en pleine "conscience",
leur faire face, les comprendre, les accepter, échanger avec elles.
Elles peuvent alors nous dire qu'en union avec nos parties blanches et lumineuses,
nous formons une unité, la réalité de ce que nous sommes, l'union des contraires.
Se ne sont pas les autres qui nous font souffrir, ou qui nous détruisent ;
mais nous même au travers de nos attachements cachés (ou pas), de nos zones d'ombres,
de nos ombres noires et gluantes, de nos peurs,
qui sont souvent enfouis au plus profond de nous même.
Faire face à ses points faibles, c'est trouver ses points forts.
Monter sa vulnérabilité, c'est monter son invulnérabilité.
Et c'est par ce que l'on est libre, qu'il y a en nous la lumière et l'obscurité.
Alors osons regarder et faire face à ce qui est enfoui au plus profond de nous.
Et si, déformé par nos lunettes teintées de notre ego,
cela peut nous apparaître comme noir et gluant,
en réalité c'est un trésor; pour découvrir notre trésor intérieur: notre "conscience".
10 - En approfondissant notre niveau de "conscience".
Par exemple par la méditation, la pleine "conscience»" dans l'instant présent,
les communications "subtiles" avec les autres...
À chaque instant présent, notre niveau de "conscience", de compréhension,
s'ajuste en fonction de ce qui nous est nécessaire.
On évolue en fonction de notre niveau de "conscience" de l'instant,
de notre niveau de compréhension de l'instant ;
ce qui nous permet d'approfondir sur cette base, son niveau de "conscience»" de compréhension,
et de trouver une nouvelle base améliorée.
Et de cette nouvelle base, cela nous permet encore de s'améliorer, comme une spirale.
Et c'est parce que nous avons découvert quelque chose ;
que l'on peut ensuite découvrir autre chose.
11 – En développant son temps de fonctionnement en pleine "conscience".
En étant en pleine "conscience", en état de 'grande simplicité', en marchant, en mangeant, en faisant le queue, en parlant etc...
En étant capable de rester en pleine "conscience", en état de 'grande simplicité', même dans des situations difficiles, de fortes tensions...
12- En laissant émerger nos "intuitions" de notre "conscience".
Notre notre ego n’arrête pas de nous envoyer des distractions, des amusements,
des souffrances, des inquiétudes, des peurs, des envies, des pensées, de la fatigue, des occupations.
pour occuper le terrain, et empêcher la "conscience" de s'exprimer.
Et si la "conscience" arrive à s'exprimer, l'ego exprime tout un tas d'objections.
On peux s'améliorer sans vouloir plus d'informations, un plus profond niveau de "conscience";
c'est l'ego qui en veut toujours plus.
Car il y a sans doute, des notions, des concepts, des connaissances,
que je ne peux pas percevoir, ou comprendre à cet instant.
D'ailleurs si toutes les informations existantes nous apparaissaient;
nous serions peut être serait saturés d'informations qui ne nous seraient pas utiles,
et qui feraient peut être même que de nous freiner dans nos évolution?
Il n'y a donc, peut être, qu'a être dans l'instant présent, dans l'amour en pleine "conscience", dans l'état de 'Grande Simplicité'
ouvert aux autres, et de laisser émerger de sa "conscience" ses "intuitions":
Et si quelque chose émerge, c'est que cela doit émerger;
si rien n'émerge, c'est peut être que cela ne doit pas émerger,
ou que ce n'est pas le moment.
C'est comme ça, let it be (lâché prise).