13 - La méditation du vide (d'ego)
C'est souvent notre ego (notre mental et nos attachements) qui occupe à chaque instant notre esprit;
par exemple par des pensées, des sentiments, des sensations, des souvenirs, des attentes, des situations, des interprétations, des projections dans l'avenir, qui s'auto alimentent par les informations précédentes, dans un processus d'enchaînements sans fin.
Ce processus de notre ego (notre mental et nos attachements) occupe, encombre notre esprit; et voile les émanations de notre 'conscience' (qui est en liens interdépendants avec ce qui est).
Afin d'arrêter ce processus de voilage de notre 'conscience' par notre ego; et libérer l'expression de notre 'conscience'
il existe la méditation du vide (d'ego).
La méditation du vide (d'ego) consiste:
A chaque instant, dans les différentes situations de notre vie (au calme chez soi, en marchant, en mangeant, en parlant, en groupe, dans les situations conflictuelles...) d'être en pleine 'conscience', relâché, vide.
En étant en pleine 'conscience' relâché, nous lâchons dans nos corps 'subtils' et matériel,
en observant en pleine 'conscience' si quelque chose émerge spontanément, naturellement, sans efforts:
nos tensions,
nos préoccupations mentales,
nos parasites, nos pollutions,
nos haines,
nos volontés centrées sur nos plaisirs égoïstes,
nos exigences, nos attentes, centrées sur nos plaisirs égoïstes,
nos contrôles centrés sur nos plaisirs égoïstes,
nos jugements, nos interprétations mentales,
nos comparaisons mentales,
nos dualités,
nos saisies de matières, de sensations, d'émotions, de pensées,
nos conformismes,
nos énergies négatives,
nos conflits non résolus,
nos malédictions,
nos mémoires ancestrales,
nos attachements,
nos souffrances surajoutées par notre mental,
nos plaisirs surajoutés par notre mental,
notre existence propre indépendante séparée des autres (car toutes les existences matérielles ou 'subtiles' sont interdépendantes: On existe certes, mais de manière interdépendante avec les autres),
notre ego.
Notre corps physique et nos corps 'subtils' (dont notre 'conscience') sont alors vides:
vide de tensions,
vide de préoccupations mentales,
vide de parasites, de pollutions,
vide de haines,
vide de volontés centrées sur nos plaisirs égoïstes,
vide d'exigences, d'attentes, centrées sur nos plaisirs égoïstes,
vide de contrôles centrés sur nos plaisirs égoïstes,
vide de jugements, d'interprétations mentales,
vide de comparaisons mentales,
vide de dualités,
vide de saisies de matières, de sensations, d'émotions, de pensées,
vide de conformismes,
vide d'énergies négatives,
vide de conflits non résolus
vide de malédictions,
vide de mémoires ancestrales,
vide d'attachements,
vide de souffrances surajoutées par notre mental,
vide de plaisirs surajoutés par notre mental,
vide d'une existence propre indépendante séparée des autres (car toutes les existences matérielles ou 'subtiles' sont interdépendantes : On existe certes, mais de manière interdépendante avec les autres),
vide d'ego.
Les éléments perturbateurs de l'ego sont dissipés; la situation se clarifie;
'ce qui est' s'exprime à travers nous pour le bonheur de tous les êtres.
Nous avons alors le discernement.
Les émanations de notre 'conscience' unifiée à 'ce qui est' peuvent être suivies d'actions.
Dans cet état de pleine 'conscience' (au niveau de 'conscience' le plus profond que l'on puisse être) à chaque instant de notre vie, on est au mieux que l'on puisse être, pour le bonheur de tous les êtres;
alors ce qui arrive, c'est comme ça, on lâche prise dans la sérénité.
Lorsque l'on réalise que tout est interdépendant dans 'l'unité'; que nous sommes (notre corps, notre 'conscience') vide d'un existence propre indépendante et séparée des autres (On existe certes, mais de manière interdépendante avec les autres choses matérielles et 'subtiles');
Lorsque nous pratiquons régulièrement la méditation du vide dans les différentes situations de notre vie (voire à chaque instant);
la méditation du vide permet d'approfondir son niveau de 'conscience' jusqu'au niveau de 'conscience' le plus profond.